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Pour la nouvelle année, nous devons tous dire de très bonnes choses. (Oui.) Donc, nous ne pouvons pas dire quelque chose de mauvais. (Oui.) Il y avait une histoire, un Maître et un disciple s’en allaient à la capitale pour assister à l’examen impérial. Le Maître devait passer l’examen impérial. Il était accompagné d’un jeune assistant qui portait des trucs comme des bouteilles, des livres, des pinceaux et de l’encre, etc. Vous savez, n’est-ce pas ? Le disciple avait toujours une façon de parler négativement. Tout ce qu’il disait était négatif, même après qu’on lui eut appris des centaines de fois, mais c’était toujours la même chose. Chaque fois qu’il ouvrait la bouche, c’était pour dire des choses négatives. Par exemple : « Oh là là ! Regardez cette maison, faites attention. Pourrait-elle prendre feu ? » Quand un couple venait de se marier, il disait : « Oh là là ! Vont-ils vivre et rester ensemble très longtemps ? Peut-être se sépareront-ils demain ou après-demain. » Comme divorcer. Il disait toujours des bêtises. Maître lui avait enseigné maintes fois, mais il ne pouvait pas changer. Cette fois-ci, ils allaient à la capitale, car le Maître voulait devenir le premier érudit du palais. Il dit donc clairement à Son disciple : « S’il te plaît, cette fois-ci, ne dis rien de mal, d’accord ? Ne dis pas de mal de qui que ce soit. Ne regarde personne dans les yeux. Ne regarde pas non plus les maisons des autres. Ne critique pas ceux qui se marient. Ne parle pas des affaires des gens, en disant par exemple qu’ils risquent de perdre de l’argent, ce genre de choses. Ne dis pas de mal des autres et ne les maudis pas. Peux-tu t’en souvenir ? » « Oui, je m’en souviendrai, Maître. Je ne parlerai de personne. Quand je verrai quelqu’un, je fermerai les yeux. Pas grave. Je m’éloignerai. Puis, je ne critiquerai pas, je ne dirai de mal de personne. Je me tairai. » D’accord. Très bien. Ils s’en allèrent tous les deux à la capitale. À mi-chemin, le disciple était un peu fatigué, car il devait porter les bagages de son Maître. Vous avez porté la chaise à porteurs pour l’empereur tout à l’heure, c’est très fatigant. Et vous devez empêcher la chaise de tomber. N’est-ce pas ? Vous ne pouviez pas la laisser tomber. Mais le disciple était de petite taille, et après l’avoir porté pendant un certain temps, il s’est senti fatigué. Il était à mi-chemin et déjà épuisé, et son Maître avait beaucoup de choses, beaucoup de livres, et puis une couette, et un sac de couchage, et une tasse en acier, et un coussin aussi. Le matériel de méditation, beaucoup de choses. Et le poêle – parfois il avait besoin d’allumer un feu. C’est tellement fatigant. On dit « petit assistant » ? (L’assistant d’études.) l’assistant d’études se sentait fatigué. Les objets qu’il portait tombaient sans cesse en chemin. Quand l’un d’eux tombait, il le ramassait et disait : « Oh non ! Ne retombe pas. » Lorsque nous n’avons pas de bons résultats à l’examen, nous disons aussi « tomber » ? « Lancer ? » (« Tomber », « échouer à l’examen ») « Échouer à l’examen ». C’est ça. En chemin, les choses ne cessaient de tomber, alors il a dit : « Oh non ! Ça a encore "échoué à l’examen". » Puis, en marchant, une autre chose est tombée, et il a dit : « Elle est retombée. Elle a encore "échoué à l’examen". » Puis il a marché et quelque chose est encore tombé. Il a répété : « C’est étrange. Pourquoi l’objet échoue-t-il toujours à l’examen ? Est-ce que ça devrait toujours tomber par terre comme ça ? » Son Maître lui dit alors : « Je vais à la capitale pour passer l’examen impérial, et tu dis des choses malchanceuses pendant tout le trajet, en disant que ça ne cesse de tomber, ne cesse "d’échouer à l’examen", que ça ne cesse de tomber, ça ne cesse "d’échouer à l’examen", Tu ne peux pas continuer à dire cela. Ne parle pas de la chute, d’accord ? » Il a répondu : « OK, Maître. OK. » Il a ensuite attaché tous les objets avec une corde et les a attachés à sa ceinture et à son épaule. L’attachant à tout son corps et il a dit : « Cette fois, je t’ai attaché si solidement que même lorsque nous arriverons à la capitale... » Comment dire : « Réussir l’examen ? » (Réussir l’examen impérial. Obtenir les meilleures notes à l’examen impérial. Être sur la liste de classement de l’examen impérial.) Qu’est-ce qui est lié ensemble ? (Être sur la liste de classement de l’examen impérial.) Oui, oui, oui. Sur la liste de classement. Mais on dirait que... (Attaché.) Être attaché, être sur la liste de classement. Il a dit : « Maintenant, j’ai fait un nœud très solide, de sorte que même lorsque nous arriverons à la capitale, il n’y aura plus moyen de "figurer sur la liste de classement". » Il voulait éviter de dire : « Tomber par terre (échouer à l’examen) ». Vous comprenez ? (Oui.) D’accord. Ça va vous faire rire sans arrêt. Remerciez-les pour leur travail acharné. Remerciez tout le monde. (OK.) Je ne peux pas remercier chacun d’entre eux, mais vous avez tous vos propres groupes et vos amis, parents, etc. qui travaillent ailleurs. Transmettez mes remerciements à tous. Remerciez chacun d’entre eux. (Ok, ) Merci à chacun d’entre eux. C’est juste que je ne peux pas leur dire un par un, parce que parfois, si je le dis dans la cuisine, quelqu’un est peut-être parti ailleurs. Si je le dis aux gardiens, demain ce ne sera peut-être pas son tour de garde, etc. Tout le monde m’aide à le dire. (D’accord.) Dites que l’Empereur veut vraiment les remercier. (Merci.) Je veux les remercier. (Merci, Maître.) Au revoir. (Au revoir.) (Merci, Maître.) Bonne année ! (Bonne année !) Dites des paroles de bon augure. Faites des actions de bon augure. (Oui.) Ne dites que des mots de bon augure. Vous vous souvenez ? (Ok.) N’attachez pas... Ne « m’ » attachez pas, d’accord ? (Oui.) d’accord. (Souhaitant à Maître sécurité et bonne santé.) Je vous souhaite de même. Bonne année ! Merci. (Bonne année ! Merci, Maître.) Bonne chance. Bonne chance. Bonne chance. (Oui. Bonne chance à Maître. Merci, Maître.) Ne tombez pas par terre. Attachez-le.